Historique
La Journée internationale du droit à l'information a été introduite en 2002 à Sofia, en Bulgarie.
Origine
En 2002, lors d’une rencontre internationale entre défenseurs du droit à l’information (site en anglais seulement), il a été proposé que le 28 septembre soit consacré à la promotion du libre accès à l’information dans le monde entier. Des représentants d’organismes pour la liberté de l’information provenant de 15 pays y étaient présents – Albanie, Arménie, Bosnie-et-Herzégovine, Bulgarie, Géorgie, Hongrie, Inde, Lettonie, Macédoine, Mexique, Moldavie, Roumanie, Slovaquie, Afrique du Sud, et États-Unis, ainsi que des représentants d’organismes internationaux actifs dans le champ de la liberté de l’information.
Depuis, la popularité et l’envergure de la Journée du droit à l’information ont énormément augmenté. Au Canada, par exemple, les célébrations du droit à l’information se sont transformées en un événement d’une durée d’une semaine, à l’échelle du pays. Parmi les activités de la Semaine du droit à l’information, on y compte des conférences et des discussions entre experts, des ateliers et des séminaires, le dépôt de rapports spéciaux et d’études portant sur l’accès à l’information, ainsi que la remise de prix en reconnaissance de ceux qui soutiennent les droits d’accès à l’information.
Aujourd’hui, environ 40 pays et 60 organisations non gouvernementales prennent part aux activités de la Journée du droit à l’information.
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Le mouvement du droit à l'information
Au cours des années, certains principes formant le noyau du mouvement pour le droit à l’information se sont dégagés. Par exemple, à l’occasion de la Journée internationale du droit à l’information de 2003, le Projet de justice Société ouverte (site en anglais seulement), a établis avec d’autres organismes la liste suivante des 10 principes du droit à l’information :
- L’accès à l’information est un droit universel;
- L’accès est la règle; le secret est l’exception;
- Le droit s’applique à tous les organismes publics;
- La procédure de demande devrait être simple, rapide et gratuite;
- Les responsables ont l’obligation d’aider les demandeurs;
- Les refus doivent être justifiés;
- L’intérêt public a préséance sur le secret;
- Chacun a le droit de faire appel d’une décision défavorable;
- Les organismes publics devraient publier systématiquement l’information de base;
- Le droit devrait être garanti par un organisme indépendant.